Selon le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), lundi, le marché français de la musique a enregistré un chiffre d'affaires de 920 millions d'euros, en 2022, soit une hausse de 6,4% par rapport à 2021. Une nette progression portée par le numérique.

Le SNEP jubile au moment de publier les chiffres 2022 du marché français de la musique, lundi 13 mars 2023. Selon le Syndicat national de l'édition phonographique, la consommation globale de musique en France est en plein essor.

L'an dernier, les Français ont écouté "en moyenne 17 heures de musique par semaine", soit 3h30 de plus qu'avant l'épidémie de Covid-19. La performance monte à "19 heures hebdomadaires" s'agissant de la consommation des jeunes de 16 à 24 ans.

Selon le SNEP, "on n'a jamais consommé autant de musique en France". Les modes d'usage semblent vivre une mutation, entre le streaming, la radio, la vidéo, et les réseaux sociaux, via des plateformes de mieux en mieux adaptées et structurées.

Autre signe d'une année faste pour la musique. En 2022, le marché français a engrangé un chiffre d'affaires de 920 millions d'euros, soit une hausse de 6,4 % par rapport à 2021. Sans surprise, ce sont les ventes numériques et physiques qui sont en hausse, +4,7 % entre 2021 et 2022.

Un environnement complexe

Selon toute vraisemblance, la révolution numérique atteint son apogée. Désormais, "trois quarts des ventes de musiques réalisées en 2022 sont digitales. Une logique d'inversion du modèle économique, d'autant plus au regard d'une augmentation de 12 % entre 2021 et 2022.

Autre certitude, le streaming par abonnement reste la première source de revenu de la musique en France, soit 56 %, selon le SNEP. Tandis que le streaming financé par la publicité a, lui, progressé de 21 % sur un an, soit 8 % du chiffre d'affaires des ventes de musique dans l'Hexagone.

Le SNEP affirme que la croissance “reste significative malgré un environnement complexe, l’incertitude économique, et l’inflation”. En somme, les revenus des ventes retrouvent leur niveau d’il y a 15 ans, mais n’atteignent que 52% du pic historique de 2002.