La France a fait revenir sur son territoire 35 enfants mineurs, mardi 5 juillet. Tous se trouvaient dans les camps du nord-est de la Syrie. Il y a aussi 16 mères "en provenance des mêmes camps", selon le quai d'Orsay. Dans la foulée, elles ont été confiées aux autorités judiciaires françaises.

Selon un communiqué de presse du parquet national antiterroriste, le PNAT, 51 personnes se trouvant dans les camps du Nord-Est de la Syrie sont rentrées en France. 35 sont des mineurs dont sept sont des enfants isolés. 16 femmes sont également rentrées. "quatre avaient déjà consenti au retour de leurs enfants au cours des derniers mois", et 12 sont revenues accompagnées de leurs enfants.

Dans le détail, les 16 femmes qui sont arrivées ce mardi 5 juillet sont âgées de 22 à 39 ans. Elles ont toutes la nationalité française sauf deux d'entre elles, huit ont été placées en garde à vue, et les huit autres font l'objet d'un mandat d'arrêt.

La justice française soupçonne aussi un des enfants bientôt majeur d'avoir participé à une "association de malfaiteurs terroriste". Pour le reste, les mineurs ont été pris en charge dans le cadre de procédures d'"assistance éducative", sous la responsabilité du parquet au tribunal judiciaire de Versailles.

Et au PNAT de conclure, "conformément aux circulaires du ministère de la justice de 2018 et 2020, le parquet national antiterroriste assurera un suivi centralisé des mineurs concernés, en lien avec les parquets locaux, parties à la procédure".