Le président turc a décrété, lundi 6 février 2023, un deuil national de sept jours en Turquie, après une série de tremblements de terre. Selon un dernier bilan provisoire, il y aurait plus de 5.000 morts, à la fois en Turquie et en Syrie.

Le bilan s'alourdit d'heure en heure en Turquie et en Syrie. Depuis la nuit de dimanche à lundi, au moins trois séismes ont touché les deux pays, tandis que des dizaines de répliques provoquent la panique parmi les populations turques et syriennes.

Selon les derniers chiffres, il y aurait plus de 5.000 morts, 3 400 décès en Turquie, et 1 600 en Syrie. Lundi, un décret publié par le gouvernement d'Ankara annonce que les drapeaux seront "mis en berne jusqu'au coucher du soleil du dimanche 12 février".

La solidarité s'organise

Dans les faits, un premier séisme de magnitude 7.8 a touché le sud-est de la Turquie dans la nuit de dimanche à lundi. Puis, une deuxième secousse de 7,5 sur l'échelle de Richter a frappé la même région quelques heures plus tard.

Avant un troisième séisme de magnitude 5,6 dans la nuit de lundi à mardi. L'aide internationale se mobilise et les opérations de secours se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres. Sur place, en Turquie et en Syrie, le froid n'arrange rien.

De son côté, alors que le temps presse, la France a envoyé de l’aide. Paris annonce que 73 pompiers français et membres de la sécurité civile sont arrivés sur le sol turc, mardi matin. Washington annonce également l'envoi de deux détachements américains de 79 secouristes

Au total, au moins huit pays de l'UE vont envoyer des sauveteurs en Turquie et en Syrie. L'ONU est également mobilisée. La Russie, elle, à l'appel de Damas, apporte de l'aide à son allié syrien. Selon le Kremlin, plus de 300 militaires russes sont déjà sur place.