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Crédit photo : NP/Newestpost/Zuma Press/MaxPPP /Laurent Coust - Image d'illustration d'agents du Raid, une unité d'élite de la Police nationale française, à Marseille, le 31 janvier 2022

Actualité / Société

Mort de Mohamed à Marseille : 5 policiers du Raid en garde à vue

Le parquet de Marseille annonce, mardi 8 août 2023, le placement en garde à vue de cinq policiers de l’antenne de Marseille du RAID, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 04 juillet, suite au décès à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet de Mohamed B.

Le jeune homme de 27 ans avait été retrouvé inanimé devant son domicile familial, à Marseille, après avoir fait un malaise au guidon de son scooter. Selon les premières analyses, il a reçu un impact au niveau du thorax, à l'origine de son décès.


Le parquet de Marseille affirme que cet impact “pourrait être la conséquence d'un tir de lanceur de balles de défense (LBD)”, et l’information judiciaire ouverte porte sur les chefs d'accusation de "coups mortels avec usage ou menace d'une arme".


Dans un communiqué, mardi, le parquet de Marseille annonce le placement en garde à vue de cinq policiers du RAID, dans le cadre de ladite information judiciaire ouverte le 04 juillet, suite au décès à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet de Mohamed B.


Plusieurs autres policiers sont également convoqués par l’IGPN pour y être entendus en qualité de témoins, selon le parquet marseillais, qui précise que d’autres informations seront communiquées à l’issue des cinq gardes à vue.


Le Raid en renfort ?


Durant les émeutes, le gouvernement, débordé par les violences, les dégradations et les pillages, a fait appel aux forces de sécurité du Raid mais aussi du GIGN, et de la BRI. Des entités qui n'ont aucune expérience dans le maintien de l'ordre.


Leur présence était impressionnante, mais selon toute vraisemblance elle a laissé des traces, et la mort de Mohamed B., à Marseille, semble s'inscrire indubitablement dans cette décision politique pour le moins précipitée.


Dans un contexte de violences policières, et de vives tensions entre police et justice, notamment après le placement en détention provisoire d’un agent de la Bac de Marseille, ces cinq gardes à vue pourraient aussi relancer le hostilités.


Depuis ce placement en détention provisoire d’un agent de la Bac à Marseille, accusé d’avoir gravement blessé un jeune homme en marge des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, à Nanterre, les policiers ont levé le pied.


En usant du code “562”, les policiers ont fait valoir une mise en retrait partielle de leurs activités pour dénoncer le placement en détention provisoire de leur collègue. Ainsi, ils ne gèrent plus que les missions essentielles, et les urgences.


Depuis, la direction générale de la police et la préfecture de Paris sont montées au créneau et ont décidé de ne plus systématiquement valider les congés maladies des policiers qui dénoncent l'incarcération du policier de la Bac.


Publié le 08/08/2023 à 12:05, Ralph Bechani

Publié le

08/08/2023 à 12:05

Mis à jour le

08/08/2023 à 12:07

Par

Newestpost

Journaliste

Ralph Bechani

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