Dans un rapport publié lundi, l'enquête indépendante sur les incidents en marge de la finale de la Ligue des Champions, le 28 mai 2022, prouve que l'UEFA a une "responsabilité première". Tandis que les forces de sécurité françaises sont accusés d'avoir fait un usage abusif de la force.

Le 28 mai 2022, au Stade de France, à St Denis, des dizaines de milliers de personnes avaient rendez-vous pour vivre la finale de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et Liverpool. Mais, rapidement, avant le coup d'envoi, l'évènement a tourné au fiasco.

La rencontre a démarré avec 36 minutes de retard, suite à des affrontements avec les forces de l'ordre, alors que des milliers de supporters anglais et espagnols n'avaient pas pu accéder au stade, notamment à cause de problèmes d'organisations.

La police française a ainsi usé de gaz lacrymogène pour empêcher des personnes d'escalader les barrières de l'enceinte, dans un climat d'affrontements et de chaos. L'UEFA a bien dénoncé l'existence de faux billets, mais le problème semble plus profond.

Eberlués

Dans un rapport d'enquête sur les incidents en marge de la finale de la Ligue des Champions, publié lundi 13 février 2023, on peut lire que l'UEFA a une "responsabilité première". Tandis que les forces de sécurité françaises sont accusés d'avoir fait un usage abusif de la force.

Les experts de ce rapport accablant se disent même "éberlués" que le schéma de maintien de l'ordre du match ait pu être influencé par l'image de supporters de Liverpool assimilés à des hooligans, une "idée fausse inexplicable".

L'enquête indépendante mandatée par l'instance européenne, précise dans son constat que l"'UEFA jouait un rôle central dans l'organisation de l'événement et elle aurait dû surveiller, superviser et contribuer aux mesures de sécurité",