Crédit photo : NP/Newestpost/Sui Xiankai/Xinhua News Agency/Newscom/MaxPPP - Image d'illustration de la COP 27, à Charm el-Sheikh, en Egypte
COP 27 : une conférence sur fond de réchauffement climatique intense
La conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP 27, s'est ouverte dimanche 6 novembre 2022, à Charm el-Sheikh, en Egypte. La veille, l'Organisation météorologique mondiale, OMM, a publié un rapport provisoire très alarmant.
Le décor est planté, dès l'ouverture de la COP 27, dimanche, en Egypte, un rapport de l'Organisation météorologique mondiale publié la veille montre que "les huit dernières années sont les plus chaudes de notre histoire". Un constat alarmant alors que les objectifs sont loin d'être atteints.
Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), l'augmentation de la température mondiale en 2021 était de 1,09 degré par rapport à l'ère préindustrielle, contre un peu plus de 1,15 degré en 2022 selon les chiffres de l'Organisation météorologique mondiale.
De plus en plus spectaculaires
L'inquiétude se porte notamment sur les conséquences du rythme implacable du réchauffement climatique, avec des records de températures en mer, une fonte des glaciers spectaculaire, et des catastrophes naturelles parfois dévastatrices.
L'OMM précise que les manifestations et les répercussions du changement climatique sont "de plus en plus spectaculaires. Le niveau de la mer s’élève à un rythme qui a doublé depuis 1993. Il a augmenté de près de 10 mm depuis janvier 2020 et battu un nouveau record cette année.
En cause, l’augmentation constante des concentrations de gaz à effet de serre et de la chaleur accumulée. Selon le rapport provisoire de l'OMM, "des vagues de chaleur extrême, des sécheresses et des inondations dévastatrices ont touché des millions de personnes et coûté des milliards de dollars".
C'est dans ce contexte d'incertitude et de menace planétaire, que le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dévoilera à la COP 27 "un plan d’action visant à mettre en place des alertes précoces pour tous dans les cinq prochaines années".