A l'occasion de la conférence mondiale qui se tient à Lisbonne, au Portugal, pendant cinq jours, du 27 juin au 1er juillet, des milliers de personnes sont réunies pour plancher sur l'avenir des mers, et trouver de nouvelles solutions.

Quelles solutions à la surpêche, la pollution plastique ou l'acidification des mers ? Cette semaine, à l'appel de l'ONU, des responsables politiques, des experts, et des associations de lutte pour l'environnement sont rassemblés à Lisbonne.

Dès l'ouverture des débats, lundi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a planté le décor. Selon lui, "nous sommes actuellement confrontés à un état d'urgence des océans". Et d'ajouter, qu'"un échec serait synonyme d'"effets en cascade".

Il faut savoir que l'océan joue un rôle prépondérant dans la régulation des effets du réchauffement climatique. Selon les scientifiques, il absorbe environ un quart de la pollution au CO2, mais avec l'explosion des taux des émissions, jusqu'à 50% ces 60 dernières années, l'océan est devenu beaucoup trop acide. 

Résultat, le phénomène déstabilise la chaîne alimentaire aquatique et réduit de fait sa capacité à réguler les émissions de gaz carbonique.

En déclarant un "état d'urgence des océans", l'ONU espère ainsi provoquer un électrochoc au sein de la communauté internationale, tout en sensibilisant les populations aux conséquences de la pollution des mers et du réchauffement climatique.