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Crédit photo : NP/Newestpost/Tanguy Vabatte/Le Pictorium/MaxPPP - Image de soldats français de la force Barkhane, au Sahel

Actualité / International

Barkhane : un retrait en forme de sentiment d'inachevé

D'abord baptisée "Serval", en 2012, après la décision de François Hollande, l'ancien président, d'envoyer des soldats français au Mali, c'est la fin de l'opération devenue "Barkhane" en août 2014. Un départ au goût amer, aggravé par un sentiment d'inachevé. Au total, ces neuf dernières années, 59 soldats français ont été tués.

Les derniers militaires français de la force Barkhane ont quitté le Mali, lundi 15 août 2022. L'annonce a été faite par l'état-major des armées. Un départ qui intervient après la décision d'Emmanuel Macron, en février, de retirer les troupes françaises du Mali.


Selon le président, les conditions politiques et opérationnelles n'étaient plus réunies pour maintenir cette force armée, chargée de lutter contre les djihadistes, notamment au Sahel. Baptisée "Serval", en 2012, l'opération avait pris un nouveau tournant avec la force "Barkhane", en 2014.


Dans un communiqué, l'Elysée affirme que "la France reste engagée au Sahel, dans le Golfe de Guinée et la région du lac Tchad avec tous les partenaires attachés à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme". En février, Emmanuel Macron avait précisé que les forces françaises n'avaient pas l'intention de quitter totalement la région.


59 soldats français tués


Selon le chef de l'Etat, "avec l'accord des autorités nigériennes, des éléments européens seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali", mettant fin au plus important déploiement de troupes françaises en opération extérieure.


Point de départ de ce changement de stratégie de l'armée française, le 18 août 2020, quand le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, élu en 2013, a été renversé par un putsch sur fond de crise politique. Rapidement, les relations entre Paris et Bamako s'étaient détériorées, avant un nouveau coup d'Etat, le 24 mai 2021.


Ces neuf dernières années, les militaires français de la force Barkhane ont notamment tué, début juin 2020, le chef d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdel. Puis, en novembre de la même année, Bah Ag Moussa, le chef militaire du GSIM a été abattu par les forces françaises. Mais, au total, 59 soldats français ont été tués.

Attentats, Terrorisme


Publié le 16/08/2022 à 07:37, Ralph Bechani

Publié le

16/08/2022 à 07:37

Mis à jour le

19/02/2023 à 20:07

Par

Newestpost

Journaliste

Ralph Bechani

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