L'armée israélienne a annoncé avoir mené des frappes au Liban et à Gaza, dans la nuit de jeudi à vendredi 7 avril 2023. Elle assure avoir viser “des infrastructures et des cibles” du Hamas. De son côté, l’ONU appelle à la désescalade.

La tension est encore montée d’un cran au Proche-Orient. L'armée israélienne a mené plusieurs frappes sur la bande de Gaza et au Liban, à l’aube, vendredi 7 avril 2023. De “violentes explosions” ont été entendues dans la région de Tyr, au sud du pays, selon l'AFP.

L'armée israélienne a assuré viser “des infrastructures et des cibles” du Hamas. Mais de son côté, le Liban dénonce ces frappes et “refuse toute escalade” sur son territoire. La veille, plusieurs dizaines de roquettes avaient été lancées contre Israël.

Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a mené plusieurs raids aériens, dans la nuit de jeudi à vendredi, visant des tunnels, une mitrailleuse lourde et des ateliers de fabrication d'armes appartenant au Hamas, d’après des communiqués militaires.

Escalade des tensions

Une riposte après les roquettes reçues par Israël, jeudi, depuis le Liban et la bande de Gaza. L’attaque avait causé des dégâts matériels et la blessure d’une personne. D’après les autorités israéliennes, ces tirs “sont l'œuvre de la Palestine et du Hamas”.

“Notre riposte fera payer le prix fort” aux ennemis d'Israël, avait prévenu le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, à l'issue d'une réunion du cabinet de sécurité, jeudi. “L’armée est prête à faire face à toute menace”, avait ajouté le ministre de la Défense.

Les tirs avaient été lancés en représailles de l'irruption violente de la police israélienne dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, afin de déloger des Palestiniens qui s'y étaient barricadés, dans la nuit de mardi à mercredi.

L’Organisation des Nations unies (ONU) a appelé vendredi à la désescalade, par la voix des Casques bleus. Tandis que la Force intérimaire des Nations unies (Finul), déployée dans le sud du Liban, assure que les deux pays “ne veulent pas la guerre”.