Selon le parquet national antiterroriste (PNAT), jeudi 20 octobre 2022, "55 personnes se trouvant dans les camps du Nord-Est de la Syrie sont rentrées sur le territoire national. Il s’agit de 15 femmes et 40 mineurs dont 7 sont des enfants orphelins ou isolés".

Dans le détail, le PNAT affirme que les 15 femmes qui sont arrivées jeudi 20 octobre sont âgées de 19 à 42 ans, "trois d’entre elles font l’objet d’un mandat d’arrêt et seront présentées à un magistrat instructeur" dans le courant de la journée.

Les 12 autres femmes ont été placées en garde-à-vue "en exécution d’un mandat de recherche", toujours selon un communiqué du PNAT. Parmi elles, figure "une femme âgée de 19 ans qui avait été emmenée sur zone alors qu’elle était mineure".

300 mineurs français sont rentrés

Selon les dernières informations, les mineurs sont pris en charge dans le cadre de "procédures d’assistance éducative" sous "la responsabilité du parquet près le tribunal judiciaire de Versailles". Au total, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a affirmé devant le Sénat qu'environ 300 mineurs français sont rentrés en France.

Un retour forcé pour le gouvernement, qui tâtonne dans cette multitude d'affaires de rapatriement. Saisie par les parents de deux femmes se trouvant en Syrie, la Cour européenne des droits de l'homme a d'ailleurs condamné la France pour ses manquements.

De son côté, le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué, jeudi 20 octobre. Selon le Quai d'Orsay, "la France remercie les autorités locales du nord-est de la Syrie pour leur coopération, qui a rendu possible cette opération".