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Crédit photo : NP/Newestpost/MaxPPP/Pascal Bonniere/La Voix du Nord - Image d'un affrontement entre manifestants et forces de l'ordre, à Lille, le 18 mars 2023

Actualité / International

Violences policières : un rapport dénonce des "abus de pouvoir"

Selon le rapport publié mercredi par trois ONG plus de 120.000 personnes ont été blessées dans le monde depuis 2015 par des grenades lacrymogènes ou des balles de défense tirées par des policiers lors de manifestations.

L’étude internationale s’est notamment intéressée aux mouvements pro-démocratie à Hong Kong et en Birmanie, à celui des "gilets jaunes" en France, et "Black Lives Matter" aux Etats-Unis. Le rapport dénombre aussi une dizaine de morts après des manifestations.


L'association médicale "Physicians for Human Rights", la fondation britannique "Omega" et le "Réseau international d'organisations des droits civiques", pointent clairement du doigt des "abus de pouvoir" et un usage excessif de la force.


Dans les faits, le texte publié mercredi montre que les forces de l'ordre, notamment dans les pays démocratiques, abusent de leur position quand ils sont confrontés à des mouvements de protestation depuis le début du 21e siècle.


Les grenades lacrymogènes et les armes de défenses irritantes à caractères chimiques ont ainsi blessé un total de “119.113 personnes”. Au moins “945 d’entre elles” ont des séquelles à vie et “12 sont mortes” après avoir été blessées.


L'impact des armes non létales


Les informations sont parcellaires, mais globalement ce rapport décrit assez bien le climat actuel et l'impact des armes non létales utilisées par les forces de l’ordre du monde entier, qui sont confrontées au droit fondamental des peuples du monde de manifester.


Une enquête baptisée "Lethal in disguise" (La mort déguisée). A l'époque, déjà, dans un rapport publié le 14 décembre 2018, Amnesty International dénonçait un "usage excessif de la force" contre les "gilets jaunes". Même son de cloche à l'ONU et au Parlement européen.


En France, les ONG dénoncent une instrumentalisation de la loi pour arrêter et poursuivre en justice des manifestants n’ayant commis aucune violence. Plus récemment, à l'occasion des manifestations contre la réforme des retraites le Syndicat de la Magistrature a fait le même constat.


Publié le 23/03/2023 à 14:45, Ralph Bechani

Publié le

23/03/2023 à 14:45

Mis à jour le

23/03/2023 à 17:47

Par

Newestpost

Journaliste

Ralph Bechani

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