Crédit photo : NP/Newestpost/CNES - Image du lanceur européen "Vega-C", à Kourou, en Guyane, le 20 décembre 2022
Pléiades Neo : coup dur pour Airbus après le fiasco de Vega-C
L'appareil devait effectuer son premier vol commercial, et avait à son bord deux satellites de la compagnie européenne Airbus. Le lanceur européen baptisé "Vega-C" s'est perdu un peu après son décollage depuis Kourou, en Guyane, mardi 20 décembre 2022.
Mauvaise nouvelle pour Airbus et Arianespace. Le lanceur européen baptisé "Vega-C" s'est perdu un peu après son décollage depuis Kourou, en Guyane, mardi 20 décembre 2022. L'appareil devait effectuer son premier vol commercial, et avait à son bord deux satellites de la compagnie européenne Airbus.
Selon un message posté sur Twitter, mardi, Arianespace affirme qu'"environ 2 minutes et 27 secondes après le décollage, une anomalie s'est produite sur le Zefiro 40 mettant ainsi fin à la mission Vega C. Des analyses de données sont en cours pour déterminer les raisons de cet échec".
Le président d'Arianespace, lui, Stéphane Israël, a précisé à l'AFP que "dix minutes après le décollage, à 22h47 heure locale, 02h47 heure de Paris, la trajectoire du lanceur a dévié de celle programmée, puis les télémesures ont cessé d'arriver à la salle de contrôle du Centre spatial guyanais".
600 millions d'investissement
En revanche, pas de réaction d'Airbus. Un peu avant le décollage, le géant de l'aviation se réjouissait de ce départ : "Nous sommes prêts!! Nos 2 #PléiadesNeo satellites d'observation de la Terre vont bientôt décoller !", pouvait-on lire sur les réseaux sociaux. Depuis, plus rien.
Les deux satellites de la compagnie européenne Airbus baptisés "Pléiades Neo" font partie d'une constellation de quatre satellites d'observation de la Terre qui fournissent des images avec une résolution spatiale de 30 centimètres. Une technologie développée par Airbus Defence and Space.
Le premier satellite, "Pléiades Neo 3", a été mis sur orbite le 29 avril 2021, avant "Pléiades Neo 4" le 16 août de la même année, depuis le centre spatial guyanais de Kourou. Au total, Airbus aurait ainsi déboursé 600 millions d'euros pour développer son ambitieux projet. Nul doute qu'avec la perte de deux de ses quatre satellites, la pilule aura du mal à passer.