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Crédit photo : NP/Newestpost/EPA/Christophe Petit Tesson/MaxPPP - Image de Nicolas Sarkozy arrivant à la cour d'Appel de Paris, lundi 5 décembre 2022

Actualité / Société

Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy réclame des "preuves"

Nicolas Sarkozy est de retour devant la justice, dans l'affaire dite des écoutes. L'ancien président français comparaît depuis lundi après-midi et pendant deux semaines devant la cour d'appel de Paris, après sa condamnation en première instance à un an de prison ferme.

“Je n’ai jamais corrompu qui que ce soit”. Voilà les mots de Nicolas Sarkozy. L’ex-chef de l’Etat est de retour devant la justice, et lundi 5 décembre 2022 à l’ouverture de son procès en appel, il a notamment affirmé vouloir “défendre son honneur”.


L’ancien président avait été condamné à un an de prison ferme en 2021 pour avoir tenté d’obtenir des informations sur une procédure en cours devant la Cour de cassation en sollicitant un ancien magistrat, en marge de l’affaire dite “Bettencourt”.


Nicolas Sarkozy a également affirmé être présent à son procès en appel pour convaincre la cour qu'il n'a "rien fait", selon l'ancien président de la République. Et d'ajouter, "toute cette affaire m'a gravement nui" (...). "Pour condamner, il faut des preuves. Où sont les preuves, a-t-il demandé ?


Un certain "Paul Bismuth"


Contrairement au procès en première instance, le tribunal judicaire de Paris a prévu de diffuser les écoutes des enquêteurs. "Je m'expliquerai sur chacune des écoutes", a lancé Nicolas Sarkozy, lundi, Selon lui, les conversations entre un avocat et son client sont protégées par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme.


Le point de départ de cette affaire, c'est une enquête sur des soupçons de financement de la Lybie de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. En 2012, à la fin de son mandat, des juges ont mis l'ancien président sur écoute, et tombent sur des conversations avec son avocat.


Sauf que la ligne a été ouverte au nom d'un certain "Paul Bismuth". Rapidement, les échanges ont attiré l'attention des magistrats notamment dans le cadre de l'affaire "Bettencourt". La justice reproche ainsi à l'ancien chef de l'Etat d'avoir voulu obtenir des informations confidentielles sur ce dossier.


En échange, Nicolas Sarkozy aurait fait une promesse à Gilbert Azibert, notamment d'appuyer sa candidature à un poste à Monaco. Nicolas Sarkozy est rejugé avec son avocat Thierry Herzog et l'ex-magistrat Gilbert Azibert. Les débats doivent durer deux semaines.


Publié le 06/12/2022 à 06:47, Ralph Bechani

Publié le

06/12/2022 à 06:47

Mis à jour le

06/12/2022 à 07:11

Par

Newestpost

Journaliste

Ralph Bechani

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