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Crédit photo : NP/Newestpost/La Provence/MaxPPP/Jérôme Rey - Image d'agents de la PJ, manifestants devant le commissariat d'Avignon, le 7 octobre 2022

Actualité / Société

Marseille : le directeur de la police judicaire a été remercié

Eric Arella occupait les fonctions de directeur de la PJ de Marseille depuis 2015. Selon la direction de la police nationale, citée par l'AFP, vendredi 7 octobre 2022, il a été remercié, au lendemain d'une manifestation contre la réforme de la police judiciaire.

Les mauvais résultats de la délinquance à Marseille, et la diffusion, jeudi, d'une vidéo montrant un accueil froid et glacial en forme de "haie de déshonneur" contre Frédéric Veaux, le directeur de la police nationale, ont eu raison du patron de la PJ de la cité phocéenne.


Eric Arella a été limogé, jeudi, selon les informations de l'AFP, qui cite la direction de la police nationale. Il était en poste depuis 2015, et va devenir "chargé de mission" au sein de l'IGPN. Son remplaçant est déjà connu, il s'agit de Dominique Abbenanti.


Une réforme de la PJ indésirable


Dans la vidéo qui a précipité les derniers évènements, des policiers bras croisés, en silence, forment une haie "du déshonneur" au passage du directeur général de la police Frédéric Veaux dans les couloirs de l’Évêché, le siège de la PJ de Marseille.


Un climat de défiance face au projet de réforme de la PJ. Porté par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, le texte prévoit de placer tous les services d'un département (DDPN), renseignement, sécurité publique, police aux frontières et PJ, sous l'autorité d'un seul directeur, dépendant du préfet.


Le malaise est d'autant plus compréhensible que le département des Bouches du Rhône connaît une importante augmentation de la violence. Selon les chiffres du parquet, il y a eu "149 homicides volontaires et tentatives d’homicides volontaires", en 2021, contre contre 106 en 2019.


L'enquête du parquet datant de janvier 2022, montre que parmi eux, "36 meurtres ont eu lieu sur Marseille et sont directement liés à la criminalité organisée du trafic de stupéfiant". Les magistrats marseillais pointent aussi du doigt une hausse du nombre de viols sur mineur, passant de 161 en 2019 à 275 en 2021.


Publié le 07/10/2022 à 17:43, Ralph Bechani

Publié le

07/10/2022 à 17:43

Mis à jour le

07/10/2022 à 17:46

Par

Newestpost

Journaliste

Ralph Bechani

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