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Crédit photo : NP/Newestpost/MaxPPP/Klaus-Dietmar Gabbert/DPA - Image d’illustration de la sécheresse dans le monde, à Magdeburg, le 6 juillet 2023

Actualité / Société

Réchauffement climatique : vers l’été le plus chaud de l’histoire

Alors que le monde se dirige vers l’été le plus chaud de son histoire, les conséquences du réchauffement climatique provoquent d'importants sinistres. Les records de températures au mois de juin 2023 viennent ainsi confirmer les inquiétudes du Giec.

Le monde a connu son mois de juin le plus chaud jamais enregistré en 2023, selon l'observatoire européen Copernicus de l'Union européenne, jeudi 6 juillet 2023. Soit un peu plus de 0,5 degré au-dessus de la moyenne située entre 1991 et 2020.


Un chiffre qui dépasse de loin le précédent record de juin 2019. En cause, “des températures très élevées de la surface de l'océan”, sur fond de réchauffement climatique intense. Des chiffres alarmants qui confortent les conclusions du Giec.


Records de chaleur


La saison estivale a débuté dans l’hémisphère nord, et avec elle les records de températures au niveau mondial tombent. La journée du mercredi 5 juillet a été la plus chaude jamais enregistrée. Avant ça, les journées de lundi et mardi avaient déjà battu des records.


La température moyenne a été mesurée à 17,18 °C mardi et mercredi, après 17,01 °C lundi. Des valeurs qui dépassent largement celles enregistrées le 14 août 2016 et le 24 juillet 2022, selon l'observatoire européen Copernicus de l'Union européenne.


Ces chiffres alarmants confortent ainsi les conclusions du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), alors que le monde se dirige vers la saison estivale la plus chaude de l’histoire.


Le climat s’est réchauffé d’1°c en 1 siècle, mais s’est accéléré durant les dernières décennies. Plus de 40 % des gaz à effet de serre émis depuis 1850 l’ont été depuis 1990, avec pour conséquence l’augmentation du nombre de canicules et vagues de chaleur.


Quelles conséquences ?


Le Giec indique par ailleurs que les conséquences actuelles du réchauffement sur la faune et la flore sont plus graves que ce qui avait été anticipé, avec des périodes de sécheresse et de pluies extrêmes, ainsi que la fonte accélérée des glaciers et de la banquise.


Sur le plan agricole, une étude d’Axa Climate publiée jeudi prévoit ainsi une baisse des récoltes de maïs d'environ 25% d’ici 2050, ainsi que la perte d'un quart de la production française de sucre blanc issue de la culture de betterave sucrière dans l'Hexagone.


Toujours selon l’étude, en 2050, la moitié des zones de production fruitière seront impactées par des risques climatiques forts ou extrêmes, entre sécheresses, inondations, ou tempêtes. C’est deux fois plus que la moyenne de ces dernières années.


Et puis, avec la fonte des glaciers, Axa Climate prévoit une inondation de plusieurs sites balnéaires de l’hexagone. Face à tous ces risques, le dernier rapport du Haut Conseil pour le climat appelle à agir le plus tôt possible en engageant “tous les moyens nécessaires.”


Publié le 07/07/2023 à 10:11, Samuel Coiffard

Publié le

07/07/2023 à 10:11

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Journaliste

Samuel Coiffard

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