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Crédit photo : NP/Newestpost/Sedat Suna/EFE/Newscom/MaxPPP - Image d'un camp de réfugiés, à Idlib, en Syrie, le 25 Novembre 2021

Actualité / International

Rapatriement de Syrie : 47 personnes sont arrivées en France

C'est la troisième fois depuis juillet 2022 que le ministère des Affaires étrangères annonce un rapatriement de femmes et d'enfants français détenus en Syrie. Paris a ainsi fait revenir 15 femmes et 32 enfants des camps de prisonniers jihadistes. L'avion est arrivé, mardi, à l'aéroport de Villacoublay, dans les Yvelines.

Selon un communiqué du Parquet National Anti-terroriste, le PNAT, mardi 24 janvier 2023, "47 personnes se trouvant dans les camps du Nord-Est de la Syrie sont rentrées sur le territoire national". Il s’agit de "32 mineurs et 15 femmes majeures. Les 15 femmes qui sont arrivées ce jour sont âgées de 19 à 56 ans".


Dans le détail, "sept font l’objet d’un mandat d’arrêt et seront présentées à un magistrat instructeur dans la journée. Huit ont été placées en garde-à-vue en exécution d’un mandat de recherche". La plupart d'entre elles devraient être mises en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" avant d'être probablement placées en détention provisoire.


Paris avance à pas forcés


Les mineurs, eux, "sont pris en charge dans le cadre de procédures d’assistance éducative sous la responsabilité du parquet près le tribunal judiciaire de Versailles". Le 5 juillet dernier, le Quai d'Orsay avait déjà annoncé le rapatriement de 35 enfants et 16 femmes, puis le 20 octobre, 40 mineurs et 15 femmes.


Dans cette affaire, Paris avance à pas forcés, notamment après la condamnation du Comité contre la torture de l'ONU. Selon la décision vérifiée le 21 janvier 2023 par l'AFP, en ne rapatriant pas les femmes et les enfants détenus dans des camps en Syrie, le pays (la France) "viole la Convention contre la torture".


Le Comité enfonce le clou et affirme que si l'Etat français "n'est pas à l'origine des violations subies" par les femmes et les enfants dans les camps, "il demeure dans l'obligation" de les protéger "contre des violations graves des droits humains en prenant toutes les mesures nécessaires et possibles".


Publié le 24/01/2023 à 13:15, Ralph Bechani

Publié le

24/01/2023 à 13:15

Mis à jour le

24/01/2023 à 13:17

Par

Newestpost

Journaliste

Ralph Bechani

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