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Crédit photo : NP/Newespost/MaxPPP/Frédéric Speich/La Provence - Image de Hedi, le jeune homme agressés par des policiers, à Marseille, le 9 juillet 2023

Actualité / Société

Marseille : 4 policiers de la Bac déférés pour violences en réunion

Soupçonnés de “violences en réunion” en marge des émeutes suite à la mort de Nahel à Nanterre, quatre policiers de la BAC de Marseille ont été déférés en vue de leur probable mise en examen et d'un éventuel placement en détention provisoire, jeudi.

4 policiers de la BAC de Marseille ont été déférés en vue de leur probable mise en examen et d'un éventuel placement en détention provisoire. D’après un communiqué du parquet de Marseille, ils seront auditionnés par un juge d’instruction, jeudi 20 juillet 2023.


La veille, le parquet de la cité phocéenne a requis la détention provisoire. Les 4 policiers mis en cause avaient été placés en garde à vue pour “violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique”.


Concrètement, il leur est reproché d’avoir frappé une jeune homme de 22 ans, en marge des émeutes suite à la mort de Nahel à Nanterre. La victime a reçu un tir de flash ball, avant d’être roué de coups et d’être laissé pour mort par les forces de l’ordre.


La victime a été plongée plusieurs heures dans le coma après son agression, dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023. Le jeune homme est toujours hospitalisé dans la cité phocéenne. Initialement, 8 policiers avaient été mis en cause et placés en garde à vue.


Dérive policière


Mercredi, six autres policiers étaient toujours en garde à vue. Celle de l'un d'entre eux a finalement été levée tard dans la soirée. Le juge d’instruction doit désormais déterminer le placement des policiers sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire.


Cette affaire met encore en lumière les dérives policières, qui se sont multipliées depuis 2017 et la loi de Christophe Castaner. En réaction au meurtre de Nahel, l’Organisation des Nations unies (ONU) avait dénoncé le “racisme” parmi les forces de l’ordre françaises.


Concrètement, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme demande à la France de se pencher sur les “profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre”. En réponse, Paris juge l’accusation “totalement infondée”.


D’ailleurs, le gouvernement maintient sa position ferme en faveur de la police. Tandis que les forces de l’ordre défendent bec et ongles leurs collègues. Justement, jeudi 20 juillet, au matin, les 4 policiers mis en cause ont été applaudis lors de leur transfert.


L’opinion publique a de son côté largement condamné les violences contre les forces de l’ordre et semble rester attachée à la police malgré les dernières affaires. D’après un sondage BVA du 5 juillet 2023, 77% des Français déclarent avoir une bonne image de la police.


Publié le 20/07/2023 à 13:53, Samuel Coiffard

Publié le

20/07/2023 à 13:53

Mis à jour le

20/07/2023 à 15:09

Par

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Journaliste

Samuel Coiffard

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