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Crédit photo : NP/Newestpost/MaxPPP/Gerard Bottino/Zuma Press - Image de la manifestation des Soulèvements de la Terre, à Marseille, le 27 juin 2023

Actualité / Société

Soulèvements de la Terre : le gouvernement doit revoir sa copie

La décision est vue comme un coup de massue pour le gouvernement français, obligé de revoir sa copie. Le Conseil d’Etat a suspendu en référé la dissolution du collectif baptisée les Soulèvements de la Terre, vendredi 11 août 2023.

La plus haute juridiction administrative estime que le ministère de l'Intérieur “n'a pas apporté les preuves suffisantes pour attester de la légalité du décret” de dissolution des Soulèvements de la Terre, adopté en Conseil des ministres le 21 juin dernier.


Après la dissolution du collectif, le Droit au logement, le Gisti, l’Union syndicale Solidaires, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, tous avaient dénoncé “une atteinte grave à la liberté d’opinion, d’expression et d’association”.


Concrètement, le mouvement est dans le viseur du gouvernement français depuis les violences commises à Sainte-Soline dans les Deux Sèvres, contre le projet de construction de “méga-bassines”. Le collectif avait ensuite récidivé sur le projet de l’autoroute A69.


Et puis, en juin dernier, le collectif a une nouvelle fois fait parler de lui, après un rassemblement en Savoie contre le projet du tunnel ferroviaire du Lyon-Turin, une aberration écologique selon eux. Près de 2.000 policiers avaient été mobilisés.


Dans le décret de dissolution, “sous couvert de défendre la préservation de l’environnement”, Les Soulèvements de la Terre “incitent aux dégradations et à la violence”, justifiait l’exécutif en juin dernier, listant ainsi une série d’actions du collectif.


La procédure avait été engagée fin mars, après les violences de Sainte-Soline. En revanche, la suspension du décret n’est que temporaire et le Conseil d’Etat doit encore se prononcer sur le fond du dossier pour décider ou non de la dissolution du mouvement.


En réaction, la Nupes s’est dit satisfaite de cette décision de la plus haute juridiction administrative du pays. Tandis que l’extrême droite dénonce “l’incompétence du gouvernement” et une “victoire contre l’État de l’extrême gauche”.


Publié le 12/08/2023 à 09:03, Benjamin Deloire

Publié le

12/08/2023 à 09:03

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Newestpost

Journaliste

Benjamin Deloire

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